Et je n'y comprends rien

Jeudi 11 décembre 2008 à 23:41

C'est étonnant comme chaque fois que je suis face à une histoire où il y a une séparation, de quelque nature qu'elle soit, je me retrouve confrontée à un flot de larmes. Je suis marquée pour un moment.

Croqué par acces.au.bonheur

Il y a eu le week-end,maintenant la semaine.

Lundi 8 décembre 2008 à 21:35

Aujourd'hui, c'était l'Aïd.
Ce matin, le réveil était difficile. Il a fallu pourtant.
Et depuis le bus, j'ai vu cette foule, cette masse, en place ou en mouvement, avec le sourire, oui, le sourire.
Des hommes en tunique, comme les femmes, avec des semblant de bols pas dur sur la tête, et les femmes avec de jolis tissus pour cacher leurs cheveux, et pas simplement couvrir leurs oreilles du froid comme je tente de le faire chaque matin avec quelques trucs que je trouve.
Et puis le bus a continué. L'école. Arrivée pour repartir pour erreur d'horaire. Le découragement tout simplement. Alors j'ai repris le chemin dans le sens inverse. J'ai osé une question à un monsieur en tunique en beige avec des motifs, savoir de quelle fête il s'agissait. Comme une petite fille curieuse. Simplement parce que je ne savais pas. Je crois que le monsieur était surpris, et je pense que c'est ce qui explique sa difficulté à m'expliquer cette fête. Surpris mais il a quand-même ajouté que c'était bien de demander. Moi je ne savais pas, je ne connais même pas les catholiques. pas par mépris, mais parce que l'on ne m'a pas appris.

Quand il est rentré, Lui, il est retourné à la voiture, pour en revenir avec des fleurs. Il y en avait trois. Chacune de couleur différente. Parce qu'il ne savait pas celle que je préfèrerais. Alors, il y avait du jaune, du rose et du rouge. Je crois que ma préférée est la rouge.

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Sinon, il y a eu ce week-end aux lumières jolies, oui très jolies. Même si l'emploi du temps n'a pas été très réussi.

Et puis il y a Ici, pour les envies de pinceau.
 

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Ce soir, il n'y a pas les mots. Des mots pour dire. Poser des mots sur ces sentiments particuliers et pourtant si flous. Trouver les mots justes, simplement. Un peu perdue pour faire ces choses trop longues. A entendre là, ça fait dramatique. Et pourtant, il ne faut pas. O'Malley tient bien compagnie, hier il y avait sortie chez quelqu'un avec un bon repas comme chez les mamans mais par un comme nous. Et puis il y a le week end qui s'annonce. Bientôt il y aura plus que le simple week end, oui, beaucoup plus. Surement encombré par du travail, mais ce sera ça quand-même.
A l'instant, il y a le classement rock. De quoi s'enivrer de ces sons si dingues. Toutes ces belles valeurs musicales. Je m'égare. Simplement, aujourd'hui il y avait cours de dessin transformé en atelier test de photo de transparence.

 
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Par moments

Mardi 2 décembre 2008 à 22:00

http://acces.au.bonheur.cowblog.fr/images/081202210400.jpgNouvel habillage disponible. Simplement par envie. Voilà.
Sinon, le train-train. Un cours de physique-maths par un ingénieur, enfin, du charabia pour moi, pour les autres aussi.
Les rendus, rendus eux. Et puis, le week end des illuminations qui approche. L'envie de faire autre chose, s'aérer tout simplement. Ces quelques jours de solitude qui aèrent la tête. Le tête à tête avec O'Malley. C'est calme et parfois pas trop. Mais il y a les matins seule. Seule avec un animal qui ne parle pas. Alors pour combler le vide, je parle. Comme si. Toujours le même rituel. Toujours ces habitudes. On commence un jour, on optimise le temps pour en gagner sous la couette. Les gestes sont précis,l'ordre aussi. Debout, on enfile les affaires mises de côté la veille, toujours pour gagner du temps. puis parfois, on en gagne pas. Parce qu'on change d'avis à la dernière minute. Les affaires enfilées, c'est direction la cuisine. L'eau dans la tasse dans le micro-ondes, zou. 1 minute et 30 secondes. Pas plus, après c'est trop chaud, et dans ce cas, il faut en vider un peu, pour remettre de l'eau plus fraiche, juste pour ne pas se bruler quand on est trop pressée. Et pendant la chauffe, on étale tout sur la table: le sachet de thé, le sucre, les pains grillés, la margarine, le cacao. Mon petit péchet mignon: les tartines de beurre-cacao. Le matin c'est gourmandise, sinon ça n'est pas encourageant. Puis c'est direction la salle de bains, se brosser les dents, puis c'est opération passage du visage sous l'eau, pas trop froide ni trop chaude, juste pour finir de se réveiller. Importance de se passage, sinon, jamais de réveil. Puis je fais ce que je peux pour avoir un semblant de visage. Et tout s'enchaine, c'est la veste, le bonnet en ce moment et les gants, les clés, la caresse au chat, qui m'a suivi dans mes étapes de réveil, dans chaque pièce. Et puis c'est le départ. La journée commence. Avec le sourire s'il vous plait.
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Il se fait l'heure

Dimanche 30 novembre 2008 à 12:55

     Il se fait l'heure d'aller manger, tardivement, oui, c'est le week-end à la maison-mère, alors c'est bichonnage de la demoiselle, le laisser-aller par excellence, ne plus se dire qu'il faut faire ci ou ça, même si en réalité il faut le faire. En attendant, ici c'est sit down sur mon lit lo'rdi sur les genoux. Les cheveux enroulés dans la serviette parce que pas encore eu le reflex de l'enlever depuis une demi-heure, ce qui donnera un joli fouilli de cheveux torsadés dans tous les sens, avec la serviette façon indou, où comme les garçons ne savent pas faire, du moins, souvent. Et puis c'est bientôt le moment où la maman va venir dire "tu viens manger, c'est prêt" (oh, et que ça plaisir ces petites choses quand on ne les a plus souvent, oui, on les savoure).
Et puis immortalité du moment de ce matin, moment d'étrangeté de mister O'Malley (au risque de ne parler plus que de lui en ce moment).
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Et puis, au souvenir d'une journée décalage de tout début d'année, où le soleil était encore présent, où les robes étaient encore mettables, avec tout ce décalage de râtés, Elle se reconnaitra.
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