Il se fait l'heure d'aller manger, tardivement, oui, c'est le week-end à la maison-mère, alors c'est bichonnage de la demoiselle, le laisser-aller par excellence, ne plus se dire qu'il faut faire ci ou ça, même si en réalité il faut le faire. En attendant, ici c'est sit down sur mon lit lo'rdi sur les genoux. Les cheveux enroulés dans la serviette parce que pas encore eu le reflex de l'enlever depuis une demi-heure, ce qui donnera un joli fouilli de cheveux torsadés dans tous les sens, avec la serviette façon indou, où comme les garçons ne savent pas faire, du moins, souvent. Et puis c'est bientôt le moment où la maman va venir dire "tu viens manger, c'est prêt" (oh, et que ça plaisir ces petites choses quand on ne les a plus souvent, oui, on les savoure).
Et puis immortalité du moment de ce matin, moment d'étrangeté de mister O'Malley (au risque de ne parler plus que de lui en ce moment).
Et puis immortalité du moment de ce matin, moment d'étrangeté de mister O'Malley (au risque de ne parler plus que de lui en ce moment).
Et puis, au souvenir d'une journée décalage de tout début d'année, où le soleil était encore présent, où les robes étaient encore mettables, avec tout ce décalage de râtés, Elle se reconnaitra.