Perdre, reprendre

Mercredi 25 février 2009 à 22:09



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     Il aura fallu perdre le rythme... pour le reprendre "presque" frénétiquement cette semaine.
Le perdre, facile. Dormir le matin. Dormir dormir. Entrouvrir les yeux et puis les refermer en se disant que pas maintenant, surement plus tard.
Le chéri à la maison, depuis vraiment longtemps. Un peu de ski au Mont Ventoux, se retrouver, depuis longtemps aussi.
Et puis la peinture à la maison, grandeur nature, la chambre de la maman.
Se réserver une journée pour la maquette de la rentrée.
Reprendre le rythme. Attaquer avec 8 heures par jour, traitement de choc, mais de déception.
Sentir la lassitude s'emparer de moi, le ras-le-bol même.
La note tombe, le sourire remonte, et puis la réussite de deux autres matières. Le soulagement.
Plus que deux jours de cette semaine terrible et puis le week-end.




Croqué par acces.au.bonheur

Le premier jour du reste de notre vie

Samedi 7 février 2009 à 23:32



     Ses histoires m'ont bouleversé.
Ecouter. Essayer de comprendre.
Flou de nom, flou de lieu, flou d'actions, flou de tout, du rien.
Elle parlait de mariage, un "mariage symbolique" elle disait.
Et puis la peur. Peur pour elle. L'entendre parler de tout ça.
Cette volonté de parler, de dire ce dont il n'est pas nécessaire, et y mettre l'accent. Se faire entendre.
Ce besoin de dire qu'elle fait le ménage dans sa vie, ce qu'elle ingurgite, ce qu'elle n'ingurgitera plus.
Ce sentiment de superficialité peut-être même. Ou quelque chose comme ça.
Un je ne sais pas quoi en fait.
Mais ce malaise tout de même.Le sien qui vient en moi.

En tous cas, je retiendrais cette envie de repartir à zéro. Sans forcément le crier sur les toits.
Non, pas vraiment. Mais, la remise en question des 19 ans proches, déjà.
J'ai lu quelqu'un qui parlait "du premier jour du reste de sa vie".
Je crois que l'on devrait tous un jour se dire qu'aujourd'hui, ou demain, ou plus tard, que c'est le premier jour du reste de notre vie.
Comme un point de départ à je ne sais quoi, comme pour partir du bon pied, parce qu'au fond, on part un peu tous du mauvais pied, ou alors, trop de gens autour de moi semblent avoir des problèmes, ou alors peut-être que je les sens trop proches de moi.

C'est étrange comme ma vie semble faire yoyo, des hauts des bas. Toujours.


 

Croqué par acces.au.bonheur

Ressasser, toujours ressasser

Samedi 31 janvier 2009 à 17:59



     Sortie de partiel. Six heures, même plutôt  cinq heures et environ trente minutes de tracés précis et intenses. Que du bonheur. Poser la gomme, arrêter d'essayer de faire un semblant de propre qui ne sera jamais propre, tracer encore un petit peu, un cadre, prendre les ciseaux, découper soigneusement, sans trop faire de bruit, sans perturber ceux qui n'ont pas encore songé à la découpe. Et puis, aller poser cette maudite feuille, signer. Ca y est, c'est fait. Fin de premier semestre.
     Ranger, tout remballer, toujours en faisant le minimum de bruit, en se faisant toute petite. 
     C'est bizarre comme à  chaque pas de plus dans la rue je me disais "et ce trait, là" "et j'aurais du mieux gommer"...
     Toujours ressasser. Pour tout, pour rien.

 

Croqué par acces.au.bonheur

Soleil hivernal

Jeudi 29 janvier 2009 à 19:59



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     Penser, repenser. J'y pense beaucoup trop en ce moment.
Cette histoire me retourne la tête. Je fais un bon en arrière.
Je ne pense pas ça en mal, non. Au contraire.
Peut-être cela me fait-il du bien.
Enfin, c'est un grand mot.
Grand trouble.
Besoin de recul. Toujours.

Cet après-midi là, il faisait enfin beau.
Le soleil chatouillait nos visages.


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Hier, c'était cinéma. Renversant

Mercredi 28 janvier 2009 à 14:15




     Bouleversée.  Retournée. Il nous aura fallu mettre de la musique pour se changer les esprits.
Retournée.
Le jeu de l'actrice époustouflant, comme dans un certain "Un coeur invaincu", où je me souviens, ce malaise, mal-être,
au moment de l'annonce fatale, que l'on s'attend tomber depuis le début, ce cri, cette rage, cette colère...
Tellement prenant.
Hier, c'était bouleversant, écoeurant parfois, se demander comment, oui, juste comment, une telle histoire peut-être réelle.
Cette angoisse, ces gémissements qui vous retournent à l'intérieur.
A voir pour ceux qui pourront.
J'en reste renversée.
 

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