Ses histoires m'ont bouleversé.
Ecouter. Essayer de comprendre.
Flou de nom, flou de lieu, flou d'actions, flou de tout, du rien.
Elle parlait de mariage, un "mariage symbolique" elle disait.
Et puis la peur. Peur pour elle. L'entendre parler de tout ça.
Cette volonté de parler, de dire ce dont il n'est pas nécessaire, et y mettre l'accent. Se faire entendre.
Ce besoin de dire qu'elle fait le ménage dans sa vie, ce qu'elle ingurgite, ce qu'elle n'ingurgitera plus.
Ce sentiment de superficialité peut-être même. Ou quelque chose comme ça.
Un je ne sais pas quoi en fait.
Mais ce malaise tout de même.Le sien qui vient en moi.
En tous cas, je retiendrais cette envie de repartir à zéro. Sans forcément le crier sur les toits.
Non, pas vraiment. Mais, la remise en question des 19 ans proches, déjà.
J'ai lu quelqu'un qui parlait "du premier jour du reste de sa vie".
Je crois que l'on devrait tous un jour se dire qu'aujourd'hui, ou demain, ou plus tard, que c'est le premier jour du reste de notre vie.
Comme un point de départ à je ne sais quoi, comme pour partir du bon pied, parce qu'au fond, on part un peu tous du mauvais pied, ou alors, trop de gens autour de moi semblent avoir des problèmes, ou alors peut-être que je les sens trop proches de moi.
C'est étrange comme ma vie semble faire yoyo, des hauts des bas. Toujours.
C'est un peu bête, mais avoir pu marquer une personne, avoir pu enclencher une petite réflexion, cela m'a mis du baume au coeur.
Enfin, je me tais. Comme toujours, je parle trop.
Merci dans tous les cas.
:)
Et puis, cela fait du bien de prendre un nouveau départ parfois.