Mardi 3 novembre 2009 à 22:16
Je crois que cela représente bien ce à quoi j'ai été confronté. Et Pourtant.
Presque une semaine de charrette, projet rendu, oral passé, jury (presque) satisfaits.
Et ce soir, c'est bizarre cette sensation, je n'ai rien à faire, ou presque, ou plutôt des trucs pas urgents, ou presque, et alors, je ne sais pas quoi faire.
Je n'arrive pas à rester là, à ne rien faire.
J'ai l'impression de perdre mon temps.
J'ai tellement compté les heures, je les ai tellement planifiées ces jours-ci, exploitées aussi,
que de ne plus le faire me fait presque peur.
Mais je pense que dès demain, ce sera passé.
Je ne me sentirais plus frustrée de ça.
Non.
C'est bien, aussi, de ne rien faire.
Ou d'enfin faire ses ongles, où il restait une minuscule tache de vernis incolore.
Prendre le temps de venir marquer un peu tout ici.
Croqué par acces.au.bonheur
C'est une peine qui ne faiblit pas
Vendredi 23 octobre 2009 à 16:32
Cela fait plus de trois mois maintenant et je ne te comprends toujours pas...
J'ai pourtant essayé de prendre de la distance, de ne pas trop t'en vouloir parce que c'est toi, de ne pas aggraver ta peine comme tu as pu m'en faire...
Mais il n'y a rien à faire! Chaque discussion que l'on a tourne de la même manière, toujours à me reprocher notre séparation, que je n'ai même pas décidé...
Je sais reconnaitre mes tords, je sais que le fait d'avoir invité un garçon à dormir chez moi pouvait être déplacé, mais sache qu'à ce moment-là, et crois-moi ou non, je n'éprouvais absolument rien pour lui. Mais toi, il a fallu que tu claques tout. J' estimes toujours que ta réaction était excessive. Surtout quand on est resté aussi longtemps avec une personne. C'était une erreur de ma part mais à mon goût pas aussi grave que tu l'as pensé. Je pensais qu'avec une relation comme la nôtre, on pouvait parler de ce genre de choses sans pour autant tout plaquer... Je ne sais même pas comment tu as pu pensé qu'il ne suffirait pas de me le dire pour que j'ai compris. Alors toi tu as décidé de me quitter. Une première fois. Venir me voir, en parler. Me donner une autre chance. Bien me faire la morale avant de partir, histoire de. Et puis m'envoyer un message pour me prévenir d'un mail... Et quel mail!!! Alors te voilà à me larguer 4 jours après m'avoir accordé une chance de me rattraper. Par mail! Quelle lâcheté! J'en reviens toujours pas je dois dire. On en parle, tu reviens sur tes pas. Mais moi, dans ma tête il y a quelque chose qui a changé. Un quelque chose qui s'est brisé. Oui. La première fois, j'ai eu ce sentiment que tout s'écroulait. Qu'il n'y avait plus rien. Que mon monde s'arrêtait de tourner. Mais alors la deuxième. Anéantie. Tu me jettes, me reprends, me rejette, et me re reprends. A ne plus savoir quoi penser.
Les jours passent, et j'ai toujours l'esprit brouillé. Oui. Je pense que c'est bien normal d'ailleurs. Alors je te propose une pause. Un jour, deux jours passent. Moi, pas besoin de plus pour me dire que je veux continuer avec toi, que je trouve tout ça trop dommage, que c'est un passage pas facile, que même si je me sens brisée de ce que tu m'as fait, je ne veux pas en rester là, parce que l'on arrête pas une relation de plus de deux ans comme ça... Et puis ta réponse, cette hésitation, ce "je sais pas je veux réfléchir encore". Chaque personne à qui j'en ai parlé a fait une tête ahurie. Oui, il n'y a pas de doute, la seule chose qui vient à l'esprit c'est "il veut me quitter mais ne le fait pas vraiment, il a peur sans doute, mais c'est sur il veut".
Alors oui je suis tombée dans les bras de Maxime, mais as-tu pensé une seule seconde à ce que je pouvais endurer??? Je crois qu'à ce moment-là, tu n'as absolument pas réalisé la peine, la souffrance que tu as engendré en moi. Cette détresse. Cet abattement.
Alors quand, aujourd'hui et tous les jours depuis des semaines, tu viens me dire que tu souffres, que tu me reproches notre séparation, je bondis! Et je ne dis rien. Non, parce que moi je n'aime pas faire de la peine. Que même si tu m'en as fait à en crever, je ne veux pas t'en faire. Mais TOI! Toi tu crois qu'il n'y a que toi qui souffre, que tout est de ma faute. Et je ne dis rien. Jusqu'à hier. Et oui, aujourd'hui je te le dis: tu me dégoûtes. Je ne regretterais jamais tout ce que l'on a vécu, même sur le coup de la colère, non. Je regrette la façon dont cela s'est terminé. Tes réactions excessives et merdiques! Je te déteste pour tout ça, pas pour tout ce que tu as été.
Alors à partir d'aujourd'hui, je ne veux plus entendre parler de toi. Non. Pas tant que tu ne te seras pas mis en tête le fait que si tu es malheureux aujourd'hui c'est par ta faute, ta seule faute, par ta réaction excessive. Et que oui, j'ai mes tords. Mais que si tu en es là aujourd'hui, c'est par ta faute. Je n'aurais jamais envisagé tout ça, moi.
Alors, ce mail, c'est le dernier. Plus de messagerie instantanée, plus de textos. Plus rien. Plus rien tant que tu ne te seras pas mis en tête tout ça. parce que je ne le supporte plus. J'en ai trop encaissé.
Alors, malgré tout, prends soin de toi, mais loin de moi, très loin.
Et ce qui arrive aujourd'hui, couper les ponts, c'est parce que TU m'y obliges.
Fin
J'ai pourtant essayé de prendre de la distance, de ne pas trop t'en vouloir parce que c'est toi, de ne pas aggraver ta peine comme tu as pu m'en faire...
Mais il n'y a rien à faire! Chaque discussion que l'on a tourne de la même manière, toujours à me reprocher notre séparation, que je n'ai même pas décidé...
Je sais reconnaitre mes tords, je sais que le fait d'avoir invité un garçon à dormir chez moi pouvait être déplacé, mais sache qu'à ce moment-là, et crois-moi ou non, je n'éprouvais absolument rien pour lui. Mais toi, il a fallu que tu claques tout. J' estimes toujours que ta réaction était excessive. Surtout quand on est resté aussi longtemps avec une personne. C'était une erreur de ma part mais à mon goût pas aussi grave que tu l'as pensé. Je pensais qu'avec une relation comme la nôtre, on pouvait parler de ce genre de choses sans pour autant tout plaquer... Je ne sais même pas comment tu as pu pensé qu'il ne suffirait pas de me le dire pour que j'ai compris. Alors toi tu as décidé de me quitter. Une première fois. Venir me voir, en parler. Me donner une autre chance. Bien me faire la morale avant de partir, histoire de. Et puis m'envoyer un message pour me prévenir d'un mail... Et quel mail!!! Alors te voilà à me larguer 4 jours après m'avoir accordé une chance de me rattraper. Par mail! Quelle lâcheté! J'en reviens toujours pas je dois dire. On en parle, tu reviens sur tes pas. Mais moi, dans ma tête il y a quelque chose qui a changé. Un quelque chose qui s'est brisé. Oui. La première fois, j'ai eu ce sentiment que tout s'écroulait. Qu'il n'y avait plus rien. Que mon monde s'arrêtait de tourner. Mais alors la deuxième. Anéantie. Tu me jettes, me reprends, me rejette, et me re reprends. A ne plus savoir quoi penser.
Les jours passent, et j'ai toujours l'esprit brouillé. Oui. Je pense que c'est bien normal d'ailleurs. Alors je te propose une pause. Un jour, deux jours passent. Moi, pas besoin de plus pour me dire que je veux continuer avec toi, que je trouve tout ça trop dommage, que c'est un passage pas facile, que même si je me sens brisée de ce que tu m'as fait, je ne veux pas en rester là, parce que l'on arrête pas une relation de plus de deux ans comme ça... Et puis ta réponse, cette hésitation, ce "je sais pas je veux réfléchir encore". Chaque personne à qui j'en ai parlé a fait une tête ahurie. Oui, il n'y a pas de doute, la seule chose qui vient à l'esprit c'est "il veut me quitter mais ne le fait pas vraiment, il a peur sans doute, mais c'est sur il veut".
Alors oui je suis tombée dans les bras de Maxime, mais as-tu pensé une seule seconde à ce que je pouvais endurer??? Je crois qu'à ce moment-là, tu n'as absolument pas réalisé la peine, la souffrance que tu as engendré en moi. Cette détresse. Cet abattement.
Alors quand, aujourd'hui et tous les jours depuis des semaines, tu viens me dire que tu souffres, que tu me reproches notre séparation, je bondis! Et je ne dis rien. Non, parce que moi je n'aime pas faire de la peine. Que même si tu m'en as fait à en crever, je ne veux pas t'en faire. Mais TOI! Toi tu crois qu'il n'y a que toi qui souffre, que tout est de ma faute. Et je ne dis rien. Jusqu'à hier. Et oui, aujourd'hui je te le dis: tu me dégoûtes. Je ne regretterais jamais tout ce que l'on a vécu, même sur le coup de la colère, non. Je regrette la façon dont cela s'est terminé. Tes réactions excessives et merdiques! Je te déteste pour tout ça, pas pour tout ce que tu as été.
Alors à partir d'aujourd'hui, je ne veux plus entendre parler de toi. Non. Pas tant que tu ne te seras pas mis en tête le fait que si tu es malheureux aujourd'hui c'est par ta faute, ta seule faute, par ta réaction excessive. Et que oui, j'ai mes tords. Mais que si tu en es là aujourd'hui, c'est par ta faute. Je n'aurais jamais envisagé tout ça, moi.
Alors, ce mail, c'est le dernier. Plus de messagerie instantanée, plus de textos. Plus rien. Plus rien tant que tu ne te seras pas mis en tête tout ça. parce que je ne le supporte plus. J'en ai trop encaissé.
Alors, malgré tout, prends soin de toi, mais loin de moi, très loin.
Et ce qui arrive aujourd'hui, couper les ponts, c'est parce que TU m'y obliges.
Fin
Croqué par acces.au.bonheur
Lundi 19 octobre 2009 à 21:44
"Elle se reprochait beaucoup d'avoir cru à l'amour, alors qu'elle en connaissait les pièges et les désillusions. En bonne littéraire, elle aurait dû écouter les mises en garde de Kant et de Stendhal: l'amour tourmente et fait souffrir; l'amour n'est qu'un soleil trompeur, une drogue qui nous empêche de voir le réel. Nous croyons toujours aimer quelqu'un pour ce qu'il est, nous n'aimons en fait, à travers lui, que l'idée de l'amour."
[Sauve-moi, Guillaume Musso]
Je crois que je ne sais plus écrire, plus dessiner, plus aimer. Plus rien quoi.
Toute ma vie s'émiette, elle s'éparpille, se disperse. Plus de repères.
Il était mon meilleur ami, mon confident, mon amant, mon amour.
Il m'a brisé.
J'essaye de reconstruire quelque chose, avec un autre.
Mais ce n'est pas ça.
Il n'y a pas ce picotement dans le ventre, ces frissons qui viennent de loin.
Pas pour le moment je me dis. Peut-être après.
Ou peut-être pas.
Croqué par acces.au.bonheur
Lundi 12 octobre 2009 à 22:05
Il y a beaucoup d'amour partout dans l'air autour de moi...
Et moi je n'y arrive pas...
Croqué par acces.au.bonheur
Lundi 12 octobre 2009 à 18:12
"D'abord, il y a les deux lèvres qui s'effleurent et qui se cherchent. Puis deux souffles qui se mêlent dans le froid. C'est un baiser caressant qui devient presque morsure. Un baiser dans lequel on atteint ce qu'il y a de plus intime en l'autre.
Sans aucun retenue, le corps de Juliette se plaque contre celui de Sam.
Tout de suite, elle ressent pour lui quelque chose de violent et de destructeur. Une attirance chargée de fascination et de crainte. Une brûlure intense, une merveilleuse douleur...
Sam l'attire à l'intérieur et referme la porte sans cesser de l'embrasser.
Il la débarrasse de son manteau qui glisse sur le sol.
Elle lui déboutonne sa chemise avant de l'envoyer valser sur l'une des lampes de chevet. Ses mains tremblent un peu.
Il lui ôte sa veste. Dans la précipitation,un bouton craque et tombe par terre.
Tant pis pour le tailleur de Colleen.
Elle remarque une cicatrice en forme d'étoile juste sous son épaule.
Il l'embrasse dans le cou alors qu'elle rejette la tête en arrière.
Elle lui mord les lèvres puis, dans le même mouvement, l'embrasse très doucement comme pour cicatriser la plaie.
Elle lève les bras pendant qu'il lui retire son pull.
Il défait sa jupe, qui glisse le long de ses jambes. Elle se love contre lui.
La pièce est toujours baignée d'une douce pénombre. Contre un mur, Juliette distingue un large bureau recouvert de piles de livres. Sans aucune théâtralité, Sam le débarrasse en deux secondes en envoyant tout valdinguer.
Elle s'assoit sur la place ainsi libérée. Il lui retire ses mocassins puis ses collants.
Il promène lentement son index le long de ses lèvres alors qu'elle lui déboutonne son jean.
Elle a les joues brûlantes, comme si un sang nouveau irriguait tout son corps. Elle se penche sur lui et goûte le velouté de sa peau. Il a un parfum de cannelle.
Les yeux accrochés au visage de l'autre, elle lui prend les mains et les guide vers ses seins. Ses mains puis sa langue parcourent sa poitrine et glissent jusqu'à son ventre. Il respire sa peau qui sent la lavande. Elle ancre son regard dans le sien. Il l'enveloppe de ses bras. Elle lui entoure la taille de ses jambes. Il attire son visage vers le sien pour l'embrasser encore. Elle le trouve étonnamment tendre, un peu comme s'il redoutait de lui briser les os sous ses caresses.
Pour lui, jamais ça n'a été comme ça. Pendant tout le temps que dure leur étreinte, ses sens sont comme amplifiés. Il entend son coeur qui cogne dans sa poitrine et le bruit intense de sa respiration. Il se sent perdu, hors de lui, désemparé, comme si un autre homme avait pris le contrôle de son corps. Et en même temps, il est davantage lui-même qu'il ne l'a jamais été auparavant.
Puis il n'y a plus ni de lui ni de elle, ni d'avant ni d'après, ni de nord ni de sud. Juste le mélange de deux exilés sur un continent inconnu. L'incendie de deux solitudes qui s'accrrochent l'une dans l'autre. Sur une autre planète, sous un autre ciel, dans une petite maison recouverte par la neige, là-bas à Manhattan."
[Sauve-moi, Guillaume Musso]
Sans aucun retenue, le corps de Juliette se plaque contre celui de Sam.
Tout de suite, elle ressent pour lui quelque chose de violent et de destructeur. Une attirance chargée de fascination et de crainte. Une brûlure intense, une merveilleuse douleur...
Sam l'attire à l'intérieur et referme la porte sans cesser de l'embrasser.
Il la débarrasse de son manteau qui glisse sur le sol.
Elle lui déboutonne sa chemise avant de l'envoyer valser sur l'une des lampes de chevet. Ses mains tremblent un peu.
Il lui ôte sa veste. Dans la précipitation,un bouton craque et tombe par terre.
Tant pis pour le tailleur de Colleen.
Elle remarque une cicatrice en forme d'étoile juste sous son épaule.
Il l'embrasse dans le cou alors qu'elle rejette la tête en arrière.
Elle lui mord les lèvres puis, dans le même mouvement, l'embrasse très doucement comme pour cicatriser la plaie.
Elle lève les bras pendant qu'il lui retire son pull.
Il défait sa jupe, qui glisse le long de ses jambes. Elle se love contre lui.
La pièce est toujours baignée d'une douce pénombre. Contre un mur, Juliette distingue un large bureau recouvert de piles de livres. Sans aucune théâtralité, Sam le débarrasse en deux secondes en envoyant tout valdinguer.
Elle s'assoit sur la place ainsi libérée. Il lui retire ses mocassins puis ses collants.
Il promène lentement son index le long de ses lèvres alors qu'elle lui déboutonne son jean.
Elle a les joues brûlantes, comme si un sang nouveau irriguait tout son corps. Elle se penche sur lui et goûte le velouté de sa peau. Il a un parfum de cannelle.
Les yeux accrochés au visage de l'autre, elle lui prend les mains et les guide vers ses seins. Ses mains puis sa langue parcourent sa poitrine et glissent jusqu'à son ventre. Il respire sa peau qui sent la lavande. Elle ancre son regard dans le sien. Il l'enveloppe de ses bras. Elle lui entoure la taille de ses jambes. Il attire son visage vers le sien pour l'embrasser encore. Elle le trouve étonnamment tendre, un peu comme s'il redoutait de lui briser les os sous ses caresses.
Pour lui, jamais ça n'a été comme ça. Pendant tout le temps que dure leur étreinte, ses sens sont comme amplifiés. Il entend son coeur qui cogne dans sa poitrine et le bruit intense de sa respiration. Il se sent perdu, hors de lui, désemparé, comme si un autre homme avait pris le contrôle de son corps. Et en même temps, il est davantage lui-même qu'il ne l'a jamais été auparavant.
Puis il n'y a plus ni de lui ni de elle, ni d'avant ni d'après, ni de nord ni de sud. Juste le mélange de deux exilés sur un continent inconnu. L'incendie de deux solitudes qui s'accrrochent l'une dans l'autre. Sur une autre planète, sous un autre ciel, dans une petite maison recouverte par la neige, là-bas à Manhattan."
[Sauve-moi, Guillaume Musso]
Croqué par acces.au.bonheur