Une photo qui marche pas... On attendra, on attendra et on attendra encore....

Après des heures à planter sur un devoir type bac (et oui, et oui, il approche!!) sans avoir pu mettre un mot sur mes copies, j'ai envie de crier!!! CRIER!!!!! Vous entendez???! Mais toute façon, c'est fait (enfin pas vraiment me dira-t-on). Oh, et puis on s'en fiche. C'est vrai, c'est la fin de l'année, moi dans ma tête j'ai déjà fini, je suis déjà partie, ça fait déjà un mois, un mois et demi peut-être, en fait depuis la fin des vacances de Pâques. Il faut croire que je n'ai encore pas fini mes vacances de Pâques, j'y suis restée bloquée, comme une petite fille qui crise en disant "je veux pas partir, c'est toujours quand on s'amuse le plus qu'on doit partir, dis Maman, on peut pas rester encore un peu?" Mais parait-il que je suis plus une petite fille! Ah bon? Je savais pas ça moi euh... Y'a des fois où j'aurais aimé ne pas grandir trop vite, attendre, attendre et attendre encore... Comme la fleur qui pousse, qui pousse, qui pousse... Mais on me dit que je dois être responsable. Et à côté de ça on dit que les enfants grandissent trop vite!! Moi je n'y comprends plus rien là!!! Expliquez-moi! Alors j'ai décidé d'attendre, attendre et attendre encore... Mais je sais même pas ce que j'attends! 'Parait que c'est dans mon tempérament d'attendre comme ça sans but aucun... J'attends que le temps passe, passe et passe encore, et après on verra... Vraiment passive comme fille... Toute façon, "tout vient à point à qui sait attendre"...

Parce que le Ben que je connais est un peu philosophe...

...Parce que le Ben que je connais est un peu poète...

...Parce que le Ben que je connais est un peu artiste...

...Parce que le Ben que je connais est un peu fou...

...Parce que le Ben que je connais est en fait complètement fou...

...Parce que le Ben que je connais apporte beaucoup de bonheur...

...Parce que le Ben que je connais me fait vivre à mille à l'heure...

...Parce que le Ben que je connais est différent des autres...

...Parce que le Ben que je connais m'ouvre les yeux autrement...

...Parce que le Ben que je connais me fait vivre différement... 

...Parce que le Ben que je connais je n'ose le partager...

...Parce que le Ben que je connais est tout simplement comme il est...  

...Parce que le  que je connais me plait comme il est

                     ...

Un jour la larme s'en ira...

                                   ...un jour la larme partira...

                                                                       ...un jour la larme sèchera...

Mais en attendant, elle continue de couler sur mes joues jusqu'à glisser près de mes oreilles. J'écoute...mais rien ne se passe. Alors j'attend. Mais qu'est-ce que j'attend? Un geste, un mot, un sentiment. Mais viendra-t-il? A qui sait attendre m'a-t-on dit. Et je continue de pleurer, parait-il que ça libère...

Des fois, y'a trop de tensions... Alors, on lâche la pression comme on peut... Un peu de musique, un endroit où s'allonger, respirer tranquillement

Se détendre...

Et ça vient naturellement, les larmes s'écoulent...

Et on attend que ça passe, que le temps passe... Mais un jour on se réveille et on prend peur en voyant tout le temps qui est passé, qu'on a pas vu passer justement, et parfois on a des regrets d'avoir gâché ses journées comme ça. Alors on se reprend en main, et c'est là qu'on apprécie la vie.

Alors voilà à quoi ça sert de pleurer... Libérez-vous!!!

Un beau voyage qui nous a mené à Budapest, capitale de la Hongrie, en passant par la fondation Paul Klee de Renzo Piano à Bern, par Hundertwasser à Vienne, par Melk, par le château de Nymphenburg à Munich (résisdence secondaire, alors bien sur, pas d'excès dans le jardin, la déco...!) par Zurich...et le camp de Mauthausen où tous seront d'avis qu'on n'en touchera pas un mot...

Je repense à ces nuits dans le bus, où on se retrouve tous le matin vers 7h à la dernière aire d'autoroute, tous un peu encore endormi... Parce que la nuit a été courte, parce qu'on a pas de place sur un siège pour dormir, parce qu'on fini la nuit par terre allongé(e)s dans l'allée (surtout les plus grands) où il y a plus de place... Mais heureusement Armel a pensé à tout et le chocolat chaud, le jus d'orange, les croissants nous attendent...

Mais je repense aux moments passés avec ceux que j'apprécie, à écouter et découvrir de la musique, à danser quand tout le monde dort à 2h du mat' sur du Michael Jackson... Et les "chut" qui nous ont fait remarqué que c'était pas le bon moment!!!

Alors je suis pressée de repartir... Cette fois, c'est destination l'Andalousie, toujours avec nos carnets de route, notre boite d'aquarelle, nos crayons qui tombent sans cesse parce que notre "sac trousse" n'est pas très pratique, avec les plans qui servent à rien, les tickets d'entrée gardés en souvenir qu'on paume un peu partout... et avec toutes les personnes que j'aime! Malgré les "nouveaux" qui partiront cette année avec nous, je pense que l'on aura d'aussi beaux (si c'est pas plus) souvenirs...

Alors, que la route continue!!!

A quoi tient le bonheur ?

Certains diront qu'il tient à un regard...

...d'autres à une fleur...

...d'autres à un sourire...

...d'autres à une mousse au chocolat...

Moi je dis qu'il ne tient qu'à un fil, comme la vie, qu'il ne tient qu'à ce sentiment qu'on a de se sentir aimé, quand on sait qu'on va retrouver quelqu'un...

Mais que se passe-t-il quand on a ce quelqu'un mais qu'on ne peut pas le voir...?