[Une envie d'amoureux qui se bécotent sur les bancs publics, un peu d'amour et d'eau fraîche, ou tout simplemnt prendre le temps de vivre, arrêter de se prendre la tête, profiter de chaque instant, pour ne pas avoir de regrets de n'avoir pas eu de temps, pas assez de temps, vivre chaque instant comme s'il était le dernier, se dire que oui, c'est bien le dernier qui se produit exactement comme cela, mais pas pour se dire que la vie passe trop vite et que c'est injuste, juste se dire que justement il faut la savourer, se délecter de tous ces petits instants, les goûter comme on se lèche les doigts pleins de confiture ou pleins de gâteau au chocolat que l'on vient de mettre dans le four, se brûler les yeux de jolies choses, les imprimer dans le fond d'un tiroir au fin fond de notre tête, se rendre sourd de la mélodie des oiseaux qui chantent et de l'eau du ruisseau qui coule, de tous les mots gentils, et brouiller les mauvaises paroles pour qu'elles n'entravent pas le bon déroulement de la journée... J'ai envie d'une bonne année, alors je prends de nouvelles résolutions, parce qu'il n'est jamais trop tard parraît-il...]
oO[Notes pour quelques temps...]Oo
Jeudi 24 janvier 2008 à 15:44
[Un peu de rattrapage s'il vous plaît, à l'occasion de quelques jours pris pour faute de grève, alors on profite! Je repense à ceux qui ont dit "Manon elle a mit des collants fébrèze"... "Et Greg il s'est travesti"... Un samedi de fête... Et puis mardi, j'ai choisi la pince à linge... Elle n'est pas petite, oh non, celle-là elle est même beaucoup plus grande que ma main... Et si on la mettait pour se boucher le nez? Eviter la grande ville et partir prendre un grand bol d'air pur! Envie de neige et de glisse, de soleil et de fraicheur. On profite, le temps le permet. Juste à l'horizon quelques nuages de révisions malheureusement...]
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Mardi 22 janvier 2008 à 10:31
[J'ai comme un goût amer dans la bouche...Le goût de la séparation... Il me noue la gorge et me brûle les yeux... Je ne m'y suis toujours pas habituée et pourtant, il me semble tant familier...]
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oO[Un deux trois, et c'est parti!!!]Oo
Dimanche 13 janvier 2008 à 17:04
"Nous montons. Un canapé rapproche nos deux corps.? Le gouffre calme, apaisé. Elle boit beaucoup. Je pense à ma femme. C'est une pensée assez lointaine. Un rendez-vous chez le dentiste. Si tu embrasses cette fille, tu ne pourras ni mentir ni cloisonner. Si tu approches encore un peu tes lèvres de cette fille, les années qui viennent vont être modifiées. Le goût de ses lèvres. Les vies sont ainsi faites, elles tiennent le coup des décennies entières, puis basculent sur un baiser. Embrasser quelqu'un qu'on aime et qu'on ne connaît pas eest une drôle d'idée. En faisant cela, on suppose assez facilement les bonheurs et les emmerdements à venir. Une poignée de secondes en guise de départ inéluctable. Un départ étrange, confortable et doux. Ensuite des nuits blanches, des ennuis par milliers, des lâchetés à résoudre. Ensuite mais demain. Cette nuit d'abord, cette nuit, serveur, je voudrais la même chose. Cette nuit est une grande histoire. Cette nuit, dans la ville, deux silhouettes hésitent sur un trottoir, puis décident d'aller faire l'amour dans un hôtel. Plus tard, le barman offre une tournée de cocktails dans une rue proche de Montparnasse et tous les gens deviennent vos amis. Tous sauf ceux d'avant. A l'aube, tu te retrouves rue de Charonne. Inutile d'écouter les messages alarmants de ton téléphone portable. Savoure. Ton costume de la veille, en beaucoup plus familier. Tu as terminé la nuit chez elle. Ce matin, vous avez refait l'amour. Il est sacrément agréable d'aimer quelqu'un au point de refaire l'amour le lendemain matin. Prendre un café. Savourer sa cigarette avec la main qui tremble. Se réjouir de la veille en musique, avec la Fm au bistrot. Etre fier des marques rouges qu'elle vient d'inscrire sur ton cou et s'amuser de tes courbatures. Avoir la sensation que ton corps vient de passer à l'intérieur d'une lessiveuse étrange, capable de réinventer de nombreuses couleurs. Et certaines même qui n'existaient plus." [Merci Marion pour la découverte de ce texte]
[Non je ne prône pas l'adultère. Je peux le comprendre, comme je peux comprendre beaucoup de choses, mais je ne le tolère pas. Hier soir, c'était anniversaire d'un ami, les 18 ans. Ca y est, on entre dans l'année où tout s'enchaîne... Et c'était resto avec chemises et robes genre grand dîner mondain! On n'a pas l'habitude entre nous, c'était rigolo, tous réunis (et merci à eux, très bonne soirée). Le champagne qui monte à la tête même en faible quantité et il est vrai que les gens à qui on ne parlerait pas en temps normal ici se révèlent de grands amis, et on échange quelques numéros, sans arrière pensée (je tiens à le préciser, je ne voudrais pas créer d'ambiguité, à bon entendeur mon coeur) et le temps passe vite, et l'on se retrouve dehors en rentrant chez soi à se dire que l'on devient grand et que ça fait un peu peur finalement.]
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Samedi 12 janvier 2008 à 17:02
Improvisation de chef cuisto aujourd'hui pour un repas décalé fini en fin d'après-midi, parce que le métier de chef cuisto n'est pas réservé à la gente masculine, et "paf" le sujet de la journée internationnale des femmes au thème relation filles-garçon, comprendra qui voudra, moi je sèche complet, pour moi "tout le monde il est beau" et puis voilà, enfin pas toujours, comme certains soirs où y'a comme le brouillard qui se lève, ou les éclairs au-dessus de ma tête comme dans les cartoons, enfin un peu de soleil le matin, "la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt" mais bon, disons que le week-end on aime bien aussi trainer, et ce matin le soleil en forme c'était loupé, et maintenant il fait gris... Pourtant dans ma tête je crois que l'orage est passé...
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